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Stress hydrique | Zoomactu : Précipitations bienfaitrices…

Après un hiver historiquement sec, la pluie tombe enfin sur toutes les régions tunisiennes, du Nord au Sud. La situation s’améliore progressivement. Nous sommes en train de rattraper petit à petit l’important déficit hydrique accumulé depuis l’an dernier, cela va déjà beaucoup mieux. Mais, selon les spécialistes, il serait difficile de savoir si ces pluies permettront de nous prémunir de la sécheresse cet été, mais elles représentent, en tout cas, une bonne nouvelle.

Le constat est plutôt positif : la pluie est en train de sauver les récoltes d’hiver, comme le blé, les céréales… Elle est aussi bienvenue pour les vergers, qui ont besoin d’eau en ce moment,  pour l’élevage et pour constituer des réserves pour l’été et l’hiver prochains. Si les nappes superficielles et les barrages commencent à se recharger, à retrouver un niveau normal, ce qui va aider à faciliter l’irrigation agricole cet été, les nappes phréatiques profondes continuent pour la plupart à être en déficit. Les pluies importantes qu’a connues récemment la Tunisie ont nettement amélioré les retenues des barrages qui vont alimenter toutes les régions en eau potable. L’impact est donc positif, notamment en termes de ressources en eaux de surface mobilisées par les barrages, après une baisse sans précédent des retenues due aux années successives de sécheresse. Ces pluies coïncident désormais avec le lancement de la campagne agricole 2022/2023, qui vont permettre la reprise des opérations d’irrigation pour sauver les arbres fruitiers, privés d’eaux des barrages depuis plus d’un an. Il est opportun de penser, en cette période de crise (stress hydrique),  à adopter une stratégie proactive, mobiliser des investissements conséquents, en vue d’assurer l’approvisionnement en eau potable dans toutes les régions du pays,  et de mettre en œuvre des actions urgentes.  L’adaptation aux changements climatiques, notamment les épisodes récurrents de sécheresse qui impactent lourdement le secteur agricole, est devenue une des priorités du ministère de l’Agriculture. Il s’agit, en effet, de soutenir les agriculteurs victimes des aléas climatiques  pour faire face aux situations difficiles engendrées par le déficit en précipitations et les inondations.

Nous sommes toujours devant des défis majeurs, comme les problématiques climatiques et de sécheresse récurrentes sur nombre de régions, ainsi que l’effet dévastateur de la hausse de la température sur l’environnement mondial, à l’image du Canada où il y a eu 400.000 hectares de terres arables brûlés et 30.000 personnes déplacées. Une situation qui rend la tension sur les produits stratégiques intense. D’où l’urgence d’une feuille de route adaptée au contexte mondial et d’une vision appropriée et précise sur l’avenir de notre pays.

La légère reprise du taux global de remplissage des barrages (33%), aura des répercussions positives sur l’agriculture, secteur crucial de l’économie. En effet, l’agriculture dépend largement des précipitations et des réserves d’eau pour la production de cultures et l’irrigation. L’année dernière, la sécheresse a eu un impact important sur l’agriculture, entraînant une chute des rendements et une augmentation des prix des denrées alimentaires, ainsi qu’une forte dépendance du pays à l’égard des importations de produits alimentaires. En somme, un brin d’optimisme est observé, en particulier chez les agriculteurs qui, eux, se remettent d’une année de sécheresse sans précédent. Aussi pour reprendre la formule dédiée à pareille situation, ces récentes précipitations sont bienfaitrices, puisque, sans aucun doute, elles contribueront à améliorer la production des diverses cultures  auxquelles s’adonnent nos fellahs.  Avec ces pluies bienfaitrices et cette eau à profusion, les barrages et les nappes phréatiques (eaux souterraines) récupèrent le manque causé par la sécheresse. Cela dit, la saison agricole est encore en besoin de pluie et de précipitations pour atteindre la production escomptée

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